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Yehvann Diouf et le clair-obscur rémois cette saison !

Le Stade de Reims traverse une saison marquée par de profonds contrastes. D’un côté, une épopée mémorable en Coupe de France, ponctuée par une qualification retentissante en finale face au Paris Saint-Germain. Ce rendez-vous tant attendu, fixé au 24 mai au Stade de France, ravive la mémoire des grandes heures du club, double finaliste de la Coupe d’Europe dans les années 1950.
De l’autre, une réalité bien plus inquiétante en championnat : Reims pointe actuellement à la 16ᵉ place de Ligue 1, en position de barragiste, avec seulement 26 points au compteur — à trois unités à peine de la zone rouge.

Dans ce clair-obscur, Yehvann Diouf fait figure de repère. S’il n’a réalisé que 4 cleansheets toutes compétitions confondues, il table sur 3,9 arrêts par match, soit un pourcentage de 72% d’arrêts/match. Son calme, sa maturité et ses arrêts décisifs ont permis à Reims de rester en vie dans plusieurs rencontres voir pas moins de 108 arrêts. Mais son talent seul ne suffit pas à faire franchir un cap à une équipe encore en construction, où l’efficacité offensive et la régularité dans le jeu restent des chantiers majeurs.

Le Stade de Reims s’est imposé (1-2) face à l’AS Cannes lors d’une demi-finale globalement peu rythmée, disputée au stade Pierre-de-Coubertin. Un succès maîtrisé qui permet aux Rémois de décrocher leur billet pour la finale de la Coupe de France, une première depuis 1977. Ce sera également leur toute première apparition au Stade de France depuis son inauguration.

Face au pensionnaire de National 2, l’AS Cannes, les hommes de Will Still ont su faire le nécessaire, sans briller, pour assurer l’essentiel.

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