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La presse anglaise accable les Three Lions après leur déroute face au Sénégal (1-3) : « Humiliation »

C’est une nuit que les supporters anglais ne sont pas près d’oublier, mais pour de mauvaises raisons. Pour la première fois de leur histoire, les Three Lions ont été battus par une équipe africaine, et pas n’importe laquelle : le Sénégal. Les Lions de la Teranga ont signé un exploit retentissant en s’imposant 3-1 face à une équipe d’Angleterre méconnaissable, dépassée dans l’intensité, la technique et l’envie.

La presse anglaise n’a pas tardé à réagir, et les mots sont durs. « Humiliation », « naufrage collectif », « débâcle historique » : les tabloïds ne mâchent pas leurs mots pour qualifier cette déroute inattendue. Les critiques pleuvent sur le sélectionneur, les choix tactiques et l’attitude des joueurs, jugés sans inspiration ni combativité. Le nom de Thomas Tuchel, est désormais sur toutes les lèvres et pas pour le féliciter. L’Angleterre avait idéalement lancé la rencontre grâce à un but précoce d’Harry Kane dès la 7e minute. Mais l’égalisation d’Ismaïla Sarr juste avant la pause a refroidi l’ambiance à Wembley et redistribué les cartes.

Habib Diarra, d’une frappe limpide à l’heure de jeu, a donné l’avantage aux Lions de la Teranga. Le scénario s’est tendu dans un temps additionnel sous haute tension : Jude Bellingham croyait ramener les siens à hauteur, mais son but a été annulé pour une main de Levi Colwill. Quelques secondes plus tard, Cheikh Sabaly, d’un contre foudroyant, scellaient définitivement le sort du match.

 La presse britannique assène : « Humiliation », « régression »… 

 Daily Mail évoque une « humiliation » pure et simple, estimant que « la lune de miel de Tuchel est déjà terminée ». Même sévérité à la BBC, qui parle d’une « performance catastrophique », sans idées ni structure : « Aucune identité, aucune amélioration. Pire, une nette régression depuis le départ de Southgate. »

Le Guardian, de son côté, note un mal plus profond : « L’Angleterre a semblé émoussée, sans énergie ni plan de jeu clair. Un groupe de joueurs fatigués, usés par une saison éreintante en Premier League. »

Avec dix changements opérés dans son onze de départ, Tuchel a clairement tenté un pari risqué. Dans cette tempête, seul Harry Kane est parvenu à tirer son épingle du jeu. Jude Bellingham, de son côté, a une nouvelle fois affiché des signes de nervosité, tandis que la défense — notamment Kyle Walker — a été mise en grande difficulté par la vivacité et l’intensité des attaquants sénégalais.

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